Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?

24 juin 2019

Dans les années 90 en France, toute tentative d’aborder le travail de façon ludique était vue comme du charlatanisme transatlantique voire extra-terrestre !

Depuis de nombreuses études ont prouvé le lien de corrélation entre épanouissement au travail et efficacité. La mode des Happiness Manager a soufflé sur les grandes boîtes comme le loup sur la maison des petits cochons et des pathologies liées au cadre professionnel ont été clairement identifiées :

à Burn out – surmenage de travail

à Bore out – ennui au travail

à Brown out – absence de sens dans ses missions

Petite métaphore bucolique pour les personnes qui n’ont pas la main verte : voyons les collaborateurs comme des fleurs qui ne demandent qu’à éclore. S’il y a trop d’eau, trop de soleil ou au contraire, pas assez de nutriment, un potentiel jardin d’Éden peut perdre de tout son éclat.

En d’autres termes, notre corps est une éponge à émotions.

Toute charge négative est non seulement susceptible de porter atteinte à notre efficacité mais aussi à notre santé. En état de stress ou d’angoisse, le corps secrète du Cortisol, une hormone qui nous aide à gérer la situation en mobilisant l’énergie du cerveau, du cœur et des muscles. Le warning est allumé sur le voyant DANGER MAXIMAL.

Une fois de temps en temps, il est plutôt rassurant de savoir que son warning fonctionne ! Seulement voilà, si le stress est constant, le voyant est allumé en continu et on brûle les batteries. Une overdose de Cortisol n’est pas sans conséquence : dépression, diabète voire cancers …

 

Conclusion : suivons l’exemple de Voltaire qui « a décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».